Départ de The Ocean Race – Back in Black !

La journée a commencé avec des crêpes fraîchement préparées par le père de Charles. Un déjeuner fortifiant et quelques questions d’interview plus tard, les sailors entamaient la parade qui les menait que bateau. Une photo des proches a été rapidement plastifiée pour trouver une place dans le cockpit de l’Imoca.

Mais ensuite, l’équipe de voile s’est retrouvée seule. Enfin ! Après deux semaines passionnantes à Alicante avec de nombreux rendez-vous, après deux mois de travail pour l’équipe technique qui ont commencé avec l’arrivée de la Route du Rhum.

“Nous sommes tellement heureux d’être sur l’eau. Cela a été une montagne de travail ces dernières semaines pour préparer le voilier pour The Ocean Race. Maintenant, l’équipe technique a remis les clés à l’équipe navigante. Nous acceptons cette responsabilité, nous sommes prêts et confiants”, a déclaré Benjamin Dutreux.

Le départ s’est d’abord bien passé pour l’équipe. Avec un bon timing, elle a franchi la ligne à 16h10 près du bateau de départ. Cependant, ce sont les bateaux dernière génération de Biotherm avec Paul Meihat et Holcim de Kevin Escoffier qui ont pris la vitesse. Après avoir franchi les deux premières marques, la voile J Zéro ne s’enroule pas proprement, ce qui ralentit l’équipe de Dutreux. Un écart important s’est creusé avant que cette grande voile de l’avant du bateau ne puisse développer toute sa puissance.

Cependant les premiers milles ne décideront pas de l’issue de cette étape. Les premières 24h seront décisives, toute la descente ver Gibraltar se fera au près, il s’agira de trouver la bonne pression du vent. Ne pas aller trop loin sous la terre, mais ne pas aller trop loin au large seront les lignes directrice de cette partie de la leg.

La première étape conduira les équipages le long de la côte espagnole, à travers le détroit de Gibraltar, dans l’Atlantique, en passant par les îles Canaries, jusqu’à la première étape au Cap-Vert. Elle s’étend sur 1900 miles nautiques et la course devrait durer cinq à six jours. Les prévisions météorologiques annoncent des vents forts avec des rafales de tempête dans les premiers jours jusqu’à Gibraltar.

Le détroit entre l’Europe et l’Afrique révèle lui aussi d’autres difficultés. Cette nuit là personne ne dormira sur la bateau, le traffic important et les vents nécessiteront une veille importante. 
Selon Benjamin Dutreux la deuxième partie du voyage vers Cap Vert sera rapide. Sur le plan tactique, il sera crucial de trouver le bon moment après être entré dans l’Atlantique pour pointer l’étrave vers le sud et passer largement sous le vent des îles Canaries lors de la descente.

Découvrez le départ en images : 

@Aurélie Denieul / Julius Osner / GUYOT environnement – Team Europe

Récap de la semaine :

Visite de notre sponsor Hirumet 

La semaine dernière sur le village de Alicante, les clients de la filiale espagnole Hirumet de notre sponsor principal GUYOT environnement sont venus nous rendre visite. L’occasion pour eux de découvrir le monde de la course au large et de partager un super moment de partage avec Tamarà notre sailor espagnole et notre skipper Benjamin qui on pu faire visiter le bateau.

La vidéo ⬇️⬇️

Les Pro-AM 

Durant deux jours les bateaux participants à The Ocean Race se sont livrés à des runs de vitesse dans la baie d’Alicante : les Pro-Am. 
Ces courts formats permettent d’avoir à bord des invités et de leur faire vivre des moments inoubliables !
L’équipe GUYOT environnement- Team Europe finit ces journées de course en ayant remporté trois manches. 

@Gauthier Lebec / Julius Osner / GUYOT environnement – Team Europe

Conférence de Presse 

Pour le 50ème anniversaire de The Ocean Race, la course comprendra la plus longue étape de son histoire, 12 750 milles entre le Cap, en Afrique du Sud, et Itajaí, au Brésil. Benjamin comprend le défi et l’importance que représente cette leg. “Je n’ai encore jamais navigué en équipage 30 jours d’affilé”.

La navigation en équipage est également un défi que le skipper compte relever avec son équipe. Les avantages que représentent le partage de la charge physique, la gestion du bateau et le maintien de la pression sont évidents. Les skippers des autres équipes ayant une expérience en solo soulignent la pression supplémentaire qu’un équipage complet peut engendrer. Pour Benjamin, c’est le brassage des cultures et des compétences qui importe avant le départ. “Nous partageons différentes cultures au sein de l’équipage, ce qui est une force, alors l’important c’est de bien les gérer pour obtenir le meilleur pour l’équipe.”

@Sailing energy / GUYOT environnement – Team Europe

Packing day at the base 

Trois jours avant le départ de la première étape de The Ocean Europe, la team base s’était  transformé en atelier cordage et cuisine. De nouvelles livraisons de matériel, très attendues par l’équipe technique, sont arrivées. Pierre, Clovis ou encore Axel se sont attelés à la préparation puis l’installation de ces cordages dans le mât du bateau et sur le zodiac. Pendant ce temps là Annie, navigante sur la première leg, rassemblait les paquets de nourriture pour les étapes 1 et 2 de la course. 
Thomas, directeur technique rangeait les pièces de rechange et les outils dans différentes boîtes selon un plan précis. “Tout le matériel qui arrive à bord est enregistré et désigné avec précision, de sorte que je peux dire à l’équipage à bord, depuis la terre, où trouver quoi si nécessaire pour effectuer des réparations.” 

Comme aucun chargement n’est autorisé à l’escale de Cap vert, les sacs de nourriture et les fournitures sont préparés directement pour les deux premières étapes. En plus de la nourriture de base, Annie Lush a également quelques surprises à bord : “Il faut toujours quelque chose pour se remonter le moral, alors j’ai emporté quelques gâteries : des barres énergétiques, des barres chocolatées, des bonbons. Il y même quelque surprise pour chacun dans les sacs”

@Julius Osner / GUYOT environnement – Team Europe


Date: Jan 26, 2023
AUTHOR: Zoé C
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